"Nous voici devant l'abîme. Il est vide de tous les songes dont l'avaient peuplé nos pères.
Ils croyaient savoir ce qui s'y trouve ; nous savons seulement ce qui ne s'y trouve point. Il s'est
étendu de tout ce que nous avons appris à ignorer. En attendant qu'une certitude scientifique
y interrompe les ténèbres - car l'homme à le droit d'espérer ce qu'il ne conçoit pas encore,-
le seul point qui nous intéresse, parce qu'il se trouve dans le petit cercle que trace au plus noir de la nuit
notre intelligence actuelle, est de savoir si l'inconnu où nous allons nous sera oui ou non redoutable." Maurice Maeterlinck, L'anéantissement, in La Mort, Bibliothèque Charpentier, Fasquelle Éd., Paris, 1953, page 33.
À 71 ans, à l'automne de 1943, Mondrian déménagea dans son deuxième et dernier atelier à New York au 15 East 59th Street, et se remit à créer l'environnement qui accompagnait le mieux son travail et à son modeste style de vie. Les Visiteurs de cette dernière retraite voyaient rarement plus qu'un ou deux nouveaux tableaux, mais découvrirent, souvent à leur surprise, huit larges compositions colorées en papier qu'il agençait et re-arrangeait au mur dans une relation régulièrement altérée, et qui constituait un environnement qui, paradoxalement et simultanément était à la fois cinétique et serein, stimulant et paisible. Mondrian dira que s'était le meilleur endroit qu'il ait jamais habité. Il mourut quelques mois plus tard d'une pneumonie, en Février 1944.
Intervention calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Metragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Metragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Metragrammes, visitez ce lien.
"Les Maghrébins et les Subsahariens sont aujourd'hui fiers d'être belges et
d'avoir réussi leur intégration. Personnellement, j'ai pu constater les effets de la
division dans mon pays d'origine, la République démocratique du Congo.
Nous ne sommes pas près d'accepter l'éclatement du royaume". Emmanuel Biniamu Nganga, Representant of the African Community of Belgium, quoted by
Pascal Airault, Touche pas à mon pays!, Jeune Afrique magazine, 23rd to 29th September 2007, no. 2437, page 22-23.
"La Belgique est un accident de l'histoire, une ineptie politique, une construction boiteuse? Certes, et là réside sa chance : le Belge est constitutivement à l'abri de toute illusion, qu'elle soit nationale, historique ou culturelle. À peine né, il est déjà revenu de tout. Il n'a, d'entrée de jeu, que lui-même à qui se raccrocher. Cette "nudité métaphysique", cette "exception anthropologique", ce "gain de temps existentiel" sont menacés par un phénomène retors, détestable et hautement pervers : la Belgique devient à la mode! Le Belge a pris de la bouteille, se regarde être belge et finit par singer sa propre image, forcément caricaturale, folklorique, débilitante." Laurent d'Ursel - commissaire.
La pièce (vidéo, 52'), fut filmée dans le quartier d'Ambatoroka à Antananarivo à Madagascar, ou l'artiste organisa un combat de coq de deux heures dans une arène ayant la forme de la Belgique. Chacun des protagonistes ainsi que l'arbitre portant les couleurs des armoiries et du drapeau Belge : "lion d'or sur fond de sable, griffes et dents de gueules" (Noir, jaune et rouge).
La région que couvre la Belgique aujourd'hui était appelée "l'arène de l'Europe" de part le passé (James Howell, 1640) du fait qu'elle fut le cadre de plus de bataille Européenne que nul autres pays sur le continent (par exemple : Oudenarde, Ramillies, Fontenoy, Fleurus, Jemmapes, Ligny, Quatre Bras, Ypres, Mons, Waterloo, etc).
Dan liever de lucht in (qui se traduit par "autant exploser, dans ce cas") sont supposément les derniers mots du héro national Hollandais Jan Van Speyk (ou Van Speijk) lorsqu'il se fit exploser avec son navire dans un geste kamikaze en tirant à bout portant sur un barrel de poudre alors qu'il était assiégé par une foule de révolutionnaires Belges dans le port d'Anvers, qui lui demandait de baisser le drapeau Hollandais le 5 Février 1831.
Liste des artistes: Annick Blavier, Didier Bourguignon, Maurice Boyikassé Buafomo, Marcel Broodthaers, Maxime Brygo, Pol Bury, Charles Callico, Guy Cardoso, Christian Carez, Jacques Charlier, Roby Comblain, Klaus Compagnie, Carlos da Ponte, François de Coninck, Théophile de Giraud, Raphaël de Just, Juan d'Oultremont, Laurent d'Ursel, Anne Feuillet, Yves Fleuri, Sarah Flock, Filip Francis, Arnaud Garcia, Philippe Geluck, Audrey Gérard, Noël Godin, Serge Goldwicht, Thomas Gunzig, Gaëlle Hiver, Philippe Hunt, Innuit Siniswichi, Jean Jans, Caroline Lamarche, Sophie Langohr, Jacques Lennep, Thierry Lenoir, Docteur Lichic, Daniel Locus, Emilio Lopez-Menchero, Michel Loriaux, Xavier Löwenthal, Axelle Marick, Marcel Mariën, Marie-France & Patricia Martin, Julie Martineau, Pierre Mertens, Violaine Meurens, Pierre Monjaret, Johan Muyle, Lieven Nollet, Marie-Françoise Plissart, Gwendoline Robin, Patrick Roegiers, Chéri Samba, André Stas, Cédric Stevens, Vincent Strebell, Jean-Marie Stroobants, Hélène Taquet, TupperWavre, Johan Van Geluwe, Eric Van Hove, Patrick van Roy, Wauthier van Steenberghe, David Vrancken, Alexandre Wajnberg.
Commissariat par Laurent d'Ursel.
"I learnt all the words worthy of the court of blood
So that I could break the rule.
I learnt all the words and broke them up
To make a single word: Homeland". Mahmoud Darwish, excerpt from I come from there.
"Les Palestiniens à Jérusalem Est, souvent leur ville natale, ne sont pas considérés comme citoyens mais comme immigrants avec le statut de "résident permanent", qui, certains l'ont découvert, est tout sauf permanent. Dans la vielle Afrique du Sud, une large partie de la population noire était traitée non comme ayant la citoyenneté des villes et quartiers où ils étaient nés, mais d'une terre distante que la plupart n'avaient même jamais vu. "Israël traite les résidents Palestiniens de Jérusalem Est comme des immigrants, qui vivent dans leur maison avec l'accord des autorités et non par droit", dit B'tselem. "Les autorités maintiennent ces mesures malgré le fait que ces Palestiniens sont nés à Jérusalem, ont vécus dans cette ville et n'ont d'autre maison. Traiter ces Palestiniens comme étrangers immigrés en Israël est incroyable, puisque c'est Israël qui est entré à Jérusalem en 1967."" Chris McGreal, World's apart, The Guardian, 6 Février 2006. [ma traduction]
"Le gouvernement Israélien réserve 93% de la terre - souvent expropriée aux Arabes sans compensation - pour les juifs via la possession d'état, le "Jewish National Fund" et le "Israeli Lands Authority". Dans l'Afrique du Sud coloniale puis d'apartheid, 87% de la terre étaient réservée aux blancs. Le "Population Registration Act" catégorisait les Sud Africains en fonction de leur définitions raciales, qui, entre autres choses, déterminaient qui aurait le droit d'habiter la terre ainsi réservée. Le "Population Registry Act" Israélien sert un but similaire en distinguant entre nationalité et citoyenneté. Arabes et Juifs sont tout deux citoyens, mais chacun se voit assigner une "nationalité" séparée écrite sur leur carte d'identité (soit épelée, soit plus récemment, dans un code numérique), en effet déterminant où ils ont le droit de vivre, d'accéder à certains services de sécurité sociale du gouvernement, et comment ils peuvent espérer être traités par les autorités." Chris McGreal, World's apart, The Guardian, 6 Février 2006. [ma traduction]
Ce travail renvoie aux complexes et variées interrelations historiques et analogies contemporaines qui existes entre l'Afrique du Sud sous l'apartheid et l'actuel état d'Israël. Il repose sur des sources variées, principalement deux articles très bien écrit titrés Worlds apart et Brothers in arms - Israel's secret pact with Pretoria part Chris McGreal, publiés dans The Guardian en 2006, dont fait écho le livre de Idith Zertal "Lords of the Land" (2007). Il a été réalisé dans la Grande Synagogue désaffectée de la rue Wolmarans à Johannesbourg, construite vers la fin du 19e siècle sur le modèle de l'église Haggia Sofia, une icône du Byzantinisme.
Me revient à l'esprit ce passage du livre d'Edward Said Freud et le Non-Européen où il suggère que Juifs et Palestiniens pourraient trouver un lieu commun dans leur histoire partagée d'exil et de dépossession, et que la diaspora pourrait devenir la base d'une politique commune au Moyen Orient. Diaspora, terre natale et bantustan, territoires occupés, abandonnement, apatride, réfugier, expatrié et immigrant... considérant ce qui semble situé au croisement de la terminologie et de la topologie, où mensonges et points de vues agissent souvent comme autant de jeux de mots, l'intervention est construite comme une preuve par contradiction, une apagogie prenant la forme d'une liste de synonymes de synonymes découlant du mot "dépossession". Usant de craie blanche, j'écrivis ce Reductio ad absurdum sur le sombre parquets de bois de la synagogue désertée, comme une prière à une autorité abandonnée, ou un appel à un bon-sens perdu, à un jugement égaré. La liste peut être trouvée ici.
Si une maison de religion est un endroit où l'on fait face à sa propre vérité, une maison de religion abandonnée est peut-être un endroit où l'on se confronte à ses vérités abandonnées.
Le tout résulte dans un film silencieux HD 16:9 de 124'. Il fut projeté dans l'ère de tir abadonnée située sous le monument historique du Drill Hall, de part le passé un large champs ouvert connu sous le nom de "Union Grounds" (Lieu de l'Union) et utilisé pour des manoeuvres militaires, où furent emprisonnés pour haute-trahison Nelson Mandela et les 155 autres leaders du mouvement de liberation anti-apartheid (la Congress Alliance) entre 1956 et 1961, dans ce qui constitua l'un des plus important procès du vingtième siècle, étape fondamentale de l'abolition de l'apartheid.
"La vie transcende toutes structures, il y a de nouvelles
règles de conduites pour l'âme. Les graines germent
de partout; toutes les idées sont exotiques; nous attendons
d'énormes changements chaque jours; nous vivons de part les
mutations de l'ordre humain avidement: le printemps est rebelle.". Pablo Neruda [ma traduction]
1.- Le quartier de la ville intérieure de Johannesbourg, et le Joubert Park en particulier est l'une des zones urbaines les plus peuplées sur le continent. Elle est structurée de manière très complexe, à mi-chemin entre l'aire de jeux et la zone de combats. Allant du plus évident au plus invisible, un grand nombre de micro territoires et de réseaux peuvent être trouvés, qu'ils soit de nature ethniques, commerciaux, raciaux, spirituels, institutionnels. Chaque rues, voir chaque portion de chaque rue à ses propres lois, modes et règles. Une fois en rue, qu'il s'agisse d'une échoppe, d'une voiture ou d'un piéton, être faible pour l'une ou l'autre raison équivaux rapidement à devenir une cible pour l'une ou l'autre raison. Enfin, la dynamique de survie en place rends les locaux extrêmement attentifs aux changements d'humeurs ou aux occurrences inconnues dans l'espace publique. Au milieu de tout cela est l'objet téléphone-portable: simultanément ce pour quoi on vous agresse, ce qui vous permets d'appeler à l'aide en cas d'urgence et vous connecte à votre famille ou groupe; tout le monde en a un.
Dans ce contexte, le projet proposé aura consisté à créer un réseau parallèle de téléphones mobiles reliés via sms envoyés à l'aide d'un shareware téléchargé depuis internet. Celui-ci n'avait aucune signifiance territoriale, commerciale, ethnique ou religieuse, et n'existait que pour lui-même, recouvrant les autres catégories urbaines établies. Dans ce qui est souvent perçus comme une situation "perdant - perdant", son objectif était simplement de permettre une fuite temporaire du système, une échappée de la réalité établie d'un ordre de pouvoir ségrégé, en lançant des appels pour des flash mobs conceptuelles faites sur mesure pour des rues spécifiques du quartier, et visant à délivrer des messages périodiques, poétiques et métaphoriques à la population locale. La durée type de ces actions était de 15 secondes. L'émergence soudaine et ponctuelle d'un réseau inconnu, simultanément joueur et inquiétant, visait à énergiser l'horizon urbain et social à des fins de bien commun.
2.- Abréaction à Johannesbourg: Sorte de graffiti pérenne, l'installation est un travail poétique et cathartique de vulgarisation consistant en la traversée de l'espace publique par une phrase unique d'écriture automatique. Abréaction, l'intervention invite une extériorisation des refoulements affectifs, résultat possible selon Aristote de la tragédie sur l'audience (Poétique, VI et VIII).
Ce talk est d'avantage à considéré comme une sorte d'"objet conteur" que comme une lecture. Il utilise un certain nombre de travaux et d'interventions antécédents -certains non fini ou encore jamais montrés- comme base pour témoigner d'une suite d'idées et de concepts supposés être mieux rendus par ces histoires. Peut-être ici l'artiste contemporain voyageant est en quelque sorte similaire au Kamishibai Japonais qui, entre les deux guerres, voyageait en contant différentes histoires depuis son vélo sur base d'une série de cartes imagées. Il pourrait aussi évoquer le Bakhshi ou l'Ashug d'Asie Centrale, voire les conteurs itinérants d'Afrique (Mikilist du Congo, Griots du Mali, bards, Ashiks, Jyrau,...) qui vont d'un village à l'autre, en dépliant une histoire toujours renouvellée, mais toujours équivalante.
Introduction de divers travaux récents (i.e. "Abréaction" / Shanghai-2004, "A nos morts" / Sénégal-2005, "Off the record" / Tokyo-2006, ...) en vue de vanter l'utilisation de l'espace public "de l'Autre" pour des interventions plastiques engagées, tournant autour de l'apatridité et du diasporisme.
Intervention calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Metragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Metragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Metragrammes, visitez ce lien.
Dans les écrits de Yanagita Kunio, apparaît un imaginaire palimpsestique où les premières et les plus fondamentales couches de la vie nationale -- sous la forme de coutumes, pratiques et croyances -- étaient encore capables de filtrer à travers les surenchères modernes, jusqu'à produire une carte pour le présent. Yanagita envisage l'histoire de façon non linéaire, employant l'image vivante d'une formation stalagmitique évoluant doucement et comme invisiblement par une succession de dépôts. Ceci rappelle le texte de Freud "Malaise dans la civilisation", et l'image duelle de Rome comme d'une cité de ruines visibles et Pompéï comme d'une ville s'y enchâssant, entièreté enfuie. Peut-être peut-on retrouver ici le concept Freudien de Mémoire écran, voire la mémoire auratique de Benjamin ou celle, involontaire, de Proust où hier n'est en rien lié à demain, et où tout est court-circuité, "l'action flotte dans la situation, plus qu'elle ne l'achève ou ne la resserre" (Deleuze, l'Image-temps).
Ecumenopolis est l'aboutissement de plusieurs années de collection et est entièrement filmé à l'aide d'un appareil digitale de poche. La pièce est composée d'un peu plus de 2000 courtes séquences vidéos (MJPG) qui, réunies dans une database sont jouées au hasard et sans ordre préétablit, laissant des liens se créer d'eux-mêmes jusqu'à un inévitable déjà vu. On pourrait d'ailleurs facilement comparer la description que Freud donne de la mémoire dans son étude sur l'hystérie en 1895 avec l'hypertextualité. Équivalent vidéo d'une nature morte si l'on peut dire, le travail renvoie à d'autres films espérant restitué l'âme d'une ville, tel qu'"À propos de Nice" de Jean Vigo ou "Berlin, symphony of a great city" de Walther Ruttmann.
Commissaire: Elaroussi Moulim.
>Visconti, Lettore di Proust (traduit du Français par Michael Fantauzzi) :
"Luchino Visconti était un grand lecteur d'À la recherche du temps perdu. Même en portant à l'écran d'autres auteurs, le "cinéaste du temps" ne chercha pas à dissimuler sa passion pour le chef-d'oeuvre romanesque de Marcel Proust. Un certain nombre de ses films, tels Il Gattopardo (1963), Vaghe stelle dell'Orsa (1965), Morte a Venezia (1971) et L'Innocente (1976), rencontrent l'univers de Proust non seulement par leurs thèmes, mais aussi par des allusions parfois très explicites et par leur esthétique même. Le présent essai se propose d'analyser ces affinités. Il est complété par un témoignage émouvant. Nicole Stéphane revient en pensée à l'adaptation de la Recherche qu'elle avait l'intention de produire pour Luchino Visconti au début des années 1970 ; malheureusement, le projet n'aboutit pas..."
Peter Kravanja, Bruxelles, 17 Novembre 2004
Les esquisses présentées ont pour nom "dessins karautsushi" (prononcer karaoutsoushi), terme japonais (空写し) désignant le fait d'appuyer sur le déclencheur d'un appareil photo sans prendre d'image, soit parce qu'aucun négatif n'y est chargé, soit pour avancer le film (donc sans cadrer). Il s'agit de circonscriptions et de surimpressions, ce dernier procédé étant parfois cinématographique et supposé "mettre en exergue le flux temporel". La circonscription, technique en laquelle excellait Parrhasius, ainsi que nous l'apprend Xénophon dans un entretien de Socrate, est cette opération qui consiste à tracer les circuits des contours.
Les esquisses furent réalisées à partir de documents visuels trouvés par moteur de recherche, en plaçant une feuille de papier directement sur l'écran d'un ordinateur connecté à Internet. Ce dispositif se veut la relecture a posteriori d'une tradition qui remonte à la Renaissance, au moment même ou commençait à s'élaborer la perspective monoculaire dont traita Leon Battista Alberti.
Ceux-ci furent envoyés au commissaire qui ensuite les fit réalisés par des assistants à la craie dans certains cul-de-sac (Corte) du labyrinthe Vénicien.
Commissaire: Lino Polegato (FluxNews).
Contribution à cette exposition sous la forme d'une vidéo réalisée à Shanghai: c'est une vidéo de 18 minutes filmée par l'artiste Australien Richard Thomas, documentant une installation ayant prit place dans la vieille ville, près des jardins de Yuyuan, devant le temple Taoiste Qin Yubo. Commissariat de Jan Van Woensel.
Ce talk est d'avantage à considéré comme une sorte d'"objet conteur" que comme une lecture. Il utilise un certain nombre de travaux et d'interventions antécédents -certains non fini ou encore jamais montrés- comme base pour témoigner d'une suite d'idées et de concepts supposés être mieux rendus par ces histoires. Peut-être ici l'artiste contemporain voyageant est en quelque sorte similaire au Kamishibai Japonais qui, entre les deux guerres, voyageait en contant différentes histoires depuis son vélo sur base d'une série de cartes imagées. Il pourrait aussi évoquer le Bakhshi ou l'Ashug d'Asie Centrale, voire les conteurs itinérants d'Afrique (Mikilist du Congo, Griots du Mali, bards, Ashiks, Jyrau,...) qui vont d'un village à l'autre, en dépliant une histoire toujours renouvellée, mais toujours équivalante.
Introduction de divers travaux récents (i.e. "Abréaction" / Shanghai-2004, "A nos morts" / Sénégal-2005, "Off the record" / Tokyo-2006, ...) en vue de vanter l'utilisation de l'espace public "de l'Autre" pour des interventions plastiques engagées, tournant autour de l'apatridité et du diasporisme.
Invité par Abir Boukhari, Muhammad Ali et Nisrine Boukhari.
Ce talk est d'avantage à considéré comme une sorte d'"objet conteur" que comme une lecture. Il utilise un certain nombre de travaux et d'interventions antécédents -certains non fini ou encore jamais montrés- comme base pour témoigner d'une suite d'idées et de concepts supposés être mieux rendus par ces histoires. Peut-être ici l'artiste contemporain voyageant est en quelque sorte similaire au Kamishibai Japonais qui, entre les deux guerres, voyageait en contant différentes histoires depuis son vélo sur base d'une série de cartes imagées. Il pourrait aussi évoquer le Bakhshi ou l'Ashug d'Asie Centrale, voire les conteurs itinérants d'Afrique (Mikilist du Congo, Griots du Mali, bards, Ashiks, Jyrau,...) qui vont d'un village à l'autre, en dépliant une histoire toujours renouvellée, mais toujours équivalante.
Introduction de divers travaux récents (i.e. "Abréaction" / Shanghai-2004, "A nos morts" / Sénégal-2005, "Off the record" / Tokyo-2006, ...) en vue de vanter l'utilisation de l'espace public "de l'Autre" pour des interventions plastiques engagées, tournant autour de l'apatridité et du diasporisme.
Intervention calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Metragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Metragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Metragrammes, visitez ce lien.
Ce talk est d'avantage à considéré comme une sorte d'"objet conteur" que comme une lecture. Il utilise un certain nombre de travaux et d'interventions antécédents -certains non fini ou encore jamais montrés- comme base pour témoigner d'une suite d'idées et de concepts supposés être mieux rendus par ces histoires. Peut-être ici l'artiste contemporain voyageant est en quelque sorte similaire au Kamishibai Japonais qui, entre les deux guerres, voyageait en contant différentes histoires depuis son vélo sur base d'une série de cartes imagées. Il pourrait aussi évoquer le Bakhshi ou l'Ashug d'Asie Centrale, voire les conteurs itinérants d'Afrique (Mikilist du Congo, Griots du Mali, bards, Ashiks, Jyrau,...) qui vont d'un village à l'autre, en dépliant une histoire toujours renouvellée, mais toujours équivalante.
Introduction de divers travaux récents (i.e. "Abréaction" / Shanghai-2004, "A nos morts" / Sénégal-2005, "Off the record" / Tokyo-2006, ...) en vue de vanter l'utilisation de l'espace public "de l'Autre" pour des interventions plastiques engagées, tournant autour de l'apatridité et du diasporisme.
Ce livre d'artiste, présente les 25 premières photos de la série des métragrammes d'Éric Van Hove, qui pour certaines ont été montrées récemment à la galerie Rossicontemporary à Bruxelles, ainsi que le deuxième chapitre tu es venue, de Poser de Michel Assenmaker. La présentation du livre sera accompagnée d'une projection vidéo originale, ainsi que d'un court film documentaire intitulé michiyuki, filmé et réalisé fin 2008 par Azilys Romane à l'occasion d'un dialogue, dans le cadre des soirées "De Avonden" invitée par les établissements d'en face.
Pour accéder à la page spécifique à ce livre ainsi que pour le commander, visitez cette page.
Cette photographie fut faite à Bamako avec la danseuse contemporaine Haïtienne Kettly Noel, entourée de danseur de sa compagnie de Danse, le Groupe Donko Seko.
L'inscription sur le mur renvoie à l'inscription qui peut être trouvée sur l'autel de la grotte de l'Annonciation dans l'église basse de la Basilique de l'Annonciation à Nazareth: verbum caro hic factum est - "Ici, le Verbe s'est fait chair". Elle est utilisée ici en renvoi à la préface que Sartre écrivit en 1961 pour Les Damnés de la Terre de Frantz Fanon.
Intervention photo-calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Metragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Metragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Metragrammes, visitez ce lien.
Ce talk est d'avantage à considéré comme une sorte d'"objet conteur" que comme une lecture. Il utilise un certain nombre de travaux et d'interventions antécédents -certains non fini ou encore jamais montrés- comme base pour témoigner d'une suite d'idées et de concepts supposés être mieux rendus par ces histoires. Peut-être ici l'artiste contemporain voyageant est en quelque sorte similaire au Kamishibai Japonais qui, entre les deux guerres, voyageait en contant différentes histoires depuis son vélo sur base d'une série de cartes imagées. Il pourrait aussi évoquer le Bakhshi ou l'Ashug d'Asie Centrale, voire les conteurs itinérants d'Afrique (Mikilist du Congo, Griots du Mali, bards, Ashiks, Jyrau,...) qui vont d'un village à l'autre, en dépliant une histoire toujours renouvellée, mais toujours équivalante.
Introduction de divers travaux récents (i.e. "Abréaction" / Shanghai-2004, "A nos morts" / Sénégal-2005, "Off the record" / Tokyo-2006, ...) en vue de vanter l'utilisation de l'espace public "de l'Autre" pour des interventions plastiques engagées, tournant autour de l'apatridité et du diasporisme.