|
2004- Études de troisième cycle dans le département de calligraphie Japonaise traditionnelle de l'Université Tokyo Gakugei, sous la tutelle du Maitre Hideaki Nagano :Reçu en troisième cycle (Études Approfondies) à l'Université Gakugei de Tokyo, écriture d'un essais comparatif sur l'art moderne Occidental et la calligraphie traditionnelle Japonaise (jusqu'à nos jours). Approfondissement de la connaissance des Kanji, et des classiques historiques Chinois et Nippons, depuis 王義之 jusqu'aux modernes. Directeur de recherche : 長野秀章 教授 (Professeur Hideaki Nagano) Tuteurs : 加藤祐司 教授 (Professeur/ Mr. Yuji Kato) - 加藤泰弘 講師 (Lecteur/ Mr. Yasuhiro Kato) - 橋本栄一 講師 (Lecteur/ Mr. Eiichi Hashimoto) - 石井健 助手 (Assistant/ Mr. Takeshi Ishi). - Collaboration à un opuscule dadaïste: "Tous les fumeurs sont des ...", Paris, France : Publié par DF press et le collectif Hermaphrodite, collaboration à un petit opuscule dadaïste autour du thème des "mentions obligatoires" que l'on trouve maintenant sur les paquets de cigarettes en Europe. Extrait de l'attaché de presse : Contre campagne d'information-désinformation détournant, de manière humoristique, les "mentions obligatoires sur les unités de conditionnements du tabac" : il ne s'agit pas ici de faire du prosélytisme pour le tabac. Chacun à pu vérifier la pertinence de ce debat, au travail, dans sa famille, dans les bars, dans la cour des lycées et sur les bancs de l'université, etc. Dépassant les limites de chaque discipline, son effort consiste à semer la confusion dans les genres et à réduire les frontières dressées entre l'art, la littérature, et l'objet de consommation. ce livre est né, comme Dada en son temps, d'une profonde défiance envers tout ce qui participe au naufrage, et particulièrement le langage, instrument de pouvoir trompeur: FUMER C'EST FUMER. Par la dérision, l'humour et l'incohérence, ce livre absurde est à l'image de ce que nous voyons autour de nous. La revendication implicite de ce petit livre va plus loin que la question de la morale : il met en cause, par le rire, l'homme en général, qui à autorisé sinon appelé, ce qui lui arrive. Il ouvre un débat sur le caractère non pas moral, mais moralisant et infantilisant de la loi. - Workshop Avec SAGAS, sur la production de films interactifs digitaux avec Christopher Hales, Munich, Allemagne : Workshop financé par le programme Européen Médias Plus, traitant de la conception et de la production de récits non linéaires interactifs pour PC, en utilisant "live-action" video footage. Différents aspects de la création de films interactifs furent explorés, bien que l'emphase ait été portée sur les métaphores visuelles liées à l'interaction plutôt que sur l'écriture de scriptes elle-même. Des techniques informatiques temps-réel de production ont été démontrées, ainsi qu'une série de conférences présentant les différentes manières dont les images mobiles ont été et pourront être renduent interactives - structure, interface et métaphore, importance du contenu, ... Des discussions au sujet de la pertinence des nouveaux secteurs se développants, comme par exemple la "convergence" des TV digitales interactives et des "set-top boxes" ont eut lieu. Des considérations pratiques ont montré comment des produits actuels pourraient être pilotés sur un système privé à faibles coûts. Le cycle numérique de production, depuis l'acquisition audio-visuelle jusqu'au montage multimédia à été démontré. Une pièce vidéo interactive (sonore) à été réalisée à partir du strip-tease de Sofia Loren devant Marcello Mastroianni dans "Hier, aujourd'hui et demain". - Contribution au numéro "psychogéographique" de Glowlab/Neuroscape Magazine, Brooklyn, New-York : Glowlab est un laboratoire d'art basé à Brooklyn, dédié à la production, la documentation et la présentation de travaux multi-media lié à l'art publique et la psychogéographie. Il relaie des projets relié à l'espace et la perception, ainsi que la relation entre emplacement physique et état mental, ou la nature de la réalité et notre navigation dans celle-ci. Ces approches varies, et inculent des travaux artistiques, politiques, philosophiques ou scientifiques dans des secteurs allant de l'archéologie à la cartographie et de la programmation à la performance ou au land art. Glowlab tente de rapprocher ces diverses perspectives et d'engager un dialogue sur les méthodes et les pratiques de la psychogéographie. La contribution est formée de deux lettres. - Digital Golem apparait dans le deuxième numéro de ART-e-FACT: strategies of resistance, Zagreb, Croatie : Sous un titre simple, UTOPIA, ART-e-FACT souhaite provoquer une interraction entre artiste et théoricien en posant une suite de questions liées à l'art et à la société contemporaine. L'éditorial peut être lu en anglais via ce lien : http://artefact.mi2.hr/_a02/lang_en/a02_editorial_en.htm. Le projet Digital Golem consisterait en un chat mondial multi-linguistique et non-archivé amené par e-mail et inspiré par la téléphonie mobile Asiatique. Ce projet serait un chat textuel online symbolisant une identité humaine digitale (Le Golem), crée et projetée dans la destruction, à la manière d'une conversation. - Projet Hanami: Installation vidéo nocturne dans le feuillage printanier des cerisiers en fleur, Galerie Hiromi Yoshii, ambassade de Belgique, Tokyo : Installation vidéo nocturne sur le feuillage floral des cerisiers Japonais, à l'occasion du 花見(Hanami): une tradition japonaise liée à l'acceuil du printemps qui existe depuis la période Heian(794-1185). Des foules de gens, familles, bandes d'amis ou collègues de travail s'asseyent sous les arbres en fleur début Avril, habituellement assit sur des baches plastiques bleues et pic-nic la tête en l'air. Le sous-titre du projet joue sur les qualités homophoniques de la langue Nippone : tandis que les caractères Chinois formant communément le mot 花見(Hanami) désignent respectivement Hana(fleur) et Mi(regarder), le projet est quand à lui sous-titré 映娜観(hanami); signes se prononçant de la même manière malgrés une variation de sens : 映(projection), 娜(beauté sensuelle), 観(regarder). Ce travail cherchait à proposer une installation digitale réfléchissant allégoriquement les principales étapes du cycle de la vie (gestation, naissance, adolescence, âge adulte, vieilesse, et mort) sur la floraison printanière. Les projections fûrent partiellement composées de citations vidéos des films suivant : "Tokyo Eyes" de Jean Pierre Limosin, "Berlin, symphony of a great city" de Wather Ruttmann, "The man with the movie camera" de Dziga Vertov, "Meditation on violence" de Maya Deren, "Sans soleil" de Chris Marker et "Anemic Cinema" de Marcel Duchamp. La bande son fût en partie composée de citations accoustiques issues du travail des musiciens suivants : Keith Jarrett, DJ Frederik, John Cage, Karlheinz Stockhausen, Nora Shulman, Erik Satie, Frederico Del'agnese et Steve Reich. Choréographie pour cinq danseurs durant la nuit : collaboration avec Dakei, Toyo Matsubara, Rica Akama, Asuka Itagaki et Jou. Réalisé en partenariat avec la galerie Hiromi Yoshii et Toshiko Ferrier. Les images sont du photographe français Philippe Pelletier. - Installation sablonneuse sur le bord de mer à Zushi, Kamakura, Japon : - Mensa : Installation vidéo avec une table en céramique blanche dans la suite du marchand d'art français Mathieu Ticolat, Tokyo, Japon : Mensa : dans une dionysies, une redigestion d'illusions sur quelques mets mal disposés, du pénis au fromage, gouleau, couteau : des projections sur la table en céramique blanche. Au cinéma de cette lippée bacchanale de vidéos biographiques, j'aurai bien trouvé un regardeur en de bonnes dispositions, un peu gyroscope et plein de vinasse à toutes fins utiles. Si Cézanne passa des années à peindre des pommes, c'est que ce fruit est un abîme de tranquilité, avec des germes et de la nourriture" dit Michel Butor1 : J'aurais proposé à la consomation des images à ingérer avec de la bouffe et quelques piquettes, hanté comme à l'écran de nos désolations, à jamais sobre de mots; "gouttes de silence à travers le silence"2. 1/ Michel Butor, Le Sismographe Aventureux, Ed. de la différence, 1999 2/ Samuel Beckett, L'Innomable, Minuit, 1953 - Performance: Scénographie aphone innondée dans une pièce d'eau, piscine de l'ambassade de Suède, Tokyo : - Tokyo Mind's eye: Installation digitale experimentale, Hotel Clarion, Stockholm, Suède : Tokyo mind's eye - Installation digitale documentaire et non linéaire en MJPG sur la contemporanéité Tokyoite, expérimentant avec la cinématographie et la mémoire : Dans les écrits de Yanagita Kunio, apparait un imaginaire palimpistique où les premières et les plus fondamentales couches de la vie nationale -- sous la forme de coutumes, pratiques et croyances -- étaient encore capablent de filtrer à travers les surrenchères modernes, jusqu'à produire une carte pour le présent. Yanagita envisage l'histoire de façon non-linéaire, employant l'image vivante d'une formation stalactique évoluant doucement et comme invisiblement par une succession de dépôts. Ceci rappelle le texte de Freud "Malaise dans la civilisation", et l'image duelle de Rome comme d'une cité de ruines visibles et Pompeii comme d'une ville s'y enchâssant, entièreté enfuie. Similaire à la conception historique (Jusosei) du philosophe Watsuji Tetsuro, je me represente Tokyo comme une cité pixelisée, une entité stratifiée formant une sorte d'empilement spacial de moments endémiques à l'itinéraire de l'esprit, chacun reposant sur son précédant, en transparence. Peut-être peut-on retrouver ici le concept Freudien de Mémoire-écran, voire la mémoire auratique de Benjamin ou celle, involontaire, de Proust : Tokyo est une métropolis drappée d'immensité où hier n'est en rien lié à demain, et où prises de vues et photographies court-circuites toutes dimensions. Suivant le concept Deleuzien d'image-temps : "l'action flotte dans la situation, plus qu'elle ne l'achève ou ne la ressèrre". Tokyo's mind's eye est entièrement filmé à l'aide d'un appareil digitale de poche doté d'une mémoire de 64Mb. La pièce est composée de courtes sécquences - 10 secondes à 2 minutes maximum - jouées au hasard et sans ordre pré-établit - refus de l'acte narratif d'édition - et laissant des liens se créer d'eux-même, à la manière de l'hypertexte sur internet. On pourrait d'ailleur facilement comparer la description que Freud donne de la mémoire dans son étude sur l'Hystérie en 1895 avec l'hypertextualité. La pièce, tout en réfléchissant sur les possibilités liées au medium digital, renvoie à d'autres films ayant tenté d'exprimer l'essence d'une ville, tel que "À propos de Nice" de Jean Vigo ou "Berlin, symphony of a great city" de Walther Ruttmann, ... En parlant de l'esthétique du temps au Japon, Christine Buci-Glucksman commence avec des souvenirs d'enfance liés à son père et conclu : "Tokyo est une enveloppe immense, un tissu d'entrelacs et de noeux, un croisement d'apparences et d'artifices". Le format digital de Tokyo mind's eye (Motion JPEG) entend ainsi rendre palpable une nouvelle manière de consommation faisant son apparition dans la capitale Nippone du fait de la constante augmentation des téléphones portables et autres appareils permettant de capturer de vastes brassées d'images "façiles" (éventuellement destinées par la suite à être envoyées à travers différents réseaux). Ce projet fût exposé dans le cadre de Tokyo Style in Stockholm. Le curateur de l'événement était David D'Heilly pour 2dk. - Abréaction: performance palimpsestique mélant textes et architecture, chapelle funéraire d'Erik Gunnar Asplund, Skogskyrkogården, Suède : - Installations holistiques sur la montagne Boréale Saana, Station biologique Arctique de Kilpisjärvi, Sàpmi, Laponie Finlandaise : - Installation littéraire durant le rassemblement de poètes swinging with neighbours, Stockholm, Suède : Participation à swinging with neighbours, un rassemblement de poètes Nordiques. 40 poètes Russes et Scandinaves unit à 20 artistes autour de la première du film Neighbour, enregistré entre 2001 et 2004 par le réalisateur Carl Dieter et l'artiste Paula von Seth. Les artistes invités participèrent au film à travers une série de lectures, performances et de vidéos. Le curateur de cette installation fut Tobias Sjödin. - Exposition collective parallèle à la biennale de Shanghai : "Matchmaking at Suzhou Creek", Galerie Eastlink, Shanghai, Chine : Organisée par le curateur chinois Li Liang pour la galerie Eastlink, "Matchmaking at Suzhou Creek" fut composé d'un workshop et d'une exposition. L'exposition incluait la communauté artistique résidant à 50 Moganshan Lu, plus 22 artistes de 13 pays différents. Les photos furent prisent par les artistes suivants : Chloe Steel (Royaume-Unis), Liu King Ming (Chine), Tilo Kaiser (Allemagne) and Kylie Wilkinson (Australie).
2.- Collaboration avec l'artiste Chinois Pu Jie : Installation/transcription à la craie en chinois et en anglais de textes relatifs à la Chine issus de www.newamericancentury.org sur le sol des douzes escaliers menant à l'entrée de la galerie (5e étage), amenant les visiteurs à les piétiner afin de visiter l'exposition. Dans les coulisses, The Project for the New American Century (PNAC) est l'un des principaux agents de la politique extérieure de l'administration Bush depuis 1997.
Citation du site www.disinfopedia.org : "Founded in 1994, the New Citizenship Project (also NCP, New Citizenship Project, Inc.) is a non-profit organization funded by large right-wing foundations. NCP shares the same address and suite as PNAC. According to NCP's listing in "The Right Guide", NCP and the Philanthropy Roundtable share the same phone number. The Philanthropy Roundtable's office is on the same floor of the same office building as PNAC and NCP. - "Apneic confabulation", performance métaphorique sous-eaux avec neuf suédoises, piscine de l'ambassade de Suède, Tokyo : Performance métaphorique sur l'acte d'écriture et la peur de la page blanche : une phrase poétique engloutie écrite en apnée sur un drap de lit de 76m2 attaché au fond de la piscine, cherchant l'air par brassées successives. Balbutiement dans cette pièce d'eau avec neuf Suédoises représentant les muses, esprits aquatiques liés à l'inspiration dans la tradition mythologique Grecque, et progénitures de Zeus et de Mnemosyne (Mémoire). Collaboratrices : Aia Jüdes, Signe Dagh, Katarina Bryggare, Anna Bergholm, Celine Ruben Salama, Jenny Olofsson, Lina Åkerlund, Lisa Westerdahl et Carolina Pascual. Plongeurs sous-marins, cameraman et techniciens: Thomas Jonsson, Jim Goddard et Steve Pace. Performance invitée par Henrik Cederin dans le cadre de Swedish Style in Tokyo 2004. Initiative soutenue par Agnes B. Les images sont des photographes français Philippe Pelletier et Laurent Benchana. - Exposition collective : Improbable Monuments - Monument Recall, Galerie Camerawork, San Francisco, USA : "Improbable Monuments est la partie Web de Monument Recall, exposition de travaux qui explorent la façon dont certains artistes utilisent internet, notre espace publique le plus récent, en tant que lieu possible de résidence d'une mémoire culturelle. Aucun de ces projets n'est limité par materiaux, conventions, politique, économie, ou similaires restrictions qui traditionnellement forme et déforme le visage et la voix des commémorations physiques. Ici, pas de statues ni de piedestals, et aucun monolithes. Deux idées furent à la base de cette collection de propositions de commémorations: d'abord, l'importance d'imaginer des monuments publiques qui ne soient pas limités par les forces qui les façonnent et les tempèrent habituellement. Ensuite, le désire d'explorer le Web en tant que site possible pour des monuments publiques. Internet redéfini profondément aussi bien l'art que la vie cotidienne, et les monuments publiques ne peuvent faire exception. Ainsi, tout en remplissant les obligations et fonctions liées aux monuments, comme rappeller l'importance du souvenir de certains événements ou idées, ou transmettre les aspects particuliers de valeurs culturelles ou historiques au delà de la vie d'une seule génération, ces Monuments Improbables sont inconventionnels et parfois irrévérencieux. Tout ces projets étendent la commémoration publique dans le cyberespace, et offre une perspective sur ce qui promet d'être un nouvel espace de mémoire publique et collective". Projet présenté : Digital Golem. La curatrice de cette exposition fut Paula Levine pour la Galerie Camerawork. - Publication de 8 dessins dans un livre de l'essayiste Belge Peter Kravanja sur Proust et Visconti, Éd. Portaparole, Rome, Italie : Visconti, Lettore di Proust (traduit du Français par Michael Fantauzzi) : "Luchino Visconti était un grand lecteur d'À la recherche du temps perdu. Même en portant à l'écran d'autres auteurs, le "cinéaste du temps" ne chercha pas à dissimuler sa passion pour le chef-d'oeuvre romanesque de Marcel Proust. Un certain nombre de ses films, tels Il Gattopardo (1963), Vaghe stelle dell'Orsa (1965), Morte a Venezia (1971) et L'Innocente (1976), rencontrent l'univers de Proust non seulement par leurs thèmes, mais aussi par des allusions parfois très explicites et par leur esthétique même. Le présent essai se propose d'analyser ces affinités. Il est complété par un témoignage émouvant. Nicole Stéphane revient en pensée à l'adaptation de la Recherche qu'elle avait l'intention de produire pour Luchino Visconti au début des années 1970 ; malheureusement, le projet n'aboutit pas..." Peter Kravanja, Bruxelles, 17 Novembre 2004
![]() Les esquisses présentées dans cet ouvrage ont pour nom "dessins karautsushi" (prononcer karaoutsoushi), terme japonais (空写し) désignant le fait d'appuyer sur le déclencheur d'un appareil photo sans prendre d'image, soit parce qu'aucun négatif n'y est chargé, soit pour avancer le film (donc sans cadrer). Il s'agit de circonscriptions et de surimpessions, ce dernier procédé étant parfois cinématographique et supposé "mettre en exergue le flux temporel". La circonscription, technique en laquelle excellait Parrhasius, ainsi que nous l'apprend Xénophon dans un entretien de Socrate, est cette opération qui consiste à tracer les circuits des contours. Les esquisses furent réalisées à partir de documents visuels trouvés par moteur de recherche, en placant une feuille de papier directement sur l'écran d'un ordinateur connecté à Internet. Ce dispositif se veut la relecture a posteriori d'une tradition qui remonte à la Renaissance, au moment même ou commencait à s'élaborer la perspective monoculaire dont traita Leon Battista Alberti. ISBN 88-89421-05-3 (fr) et 88-89421-06-1 (it) - 84 pages - Éd. Portaparole (Rome) info@portaparole.it |