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2010
- Métragramme sur une femme Flamande, Val d'or, Pecrot, Grez-Doiceau, Wallonie, Belgique :
"(...)Alors il naquit d'une vache, c'est plus doux, puis d'un lézard
géant de la Nouvelle Guinée, gros comme un âne, puis il naquit
pour la seconde fois d'une femme, et faisant cela il songeait à
l'avenir, car c'est encore les femmes qu'il connaissait le mieux,
et avec lesquelles plus tard il serait le plus à l'aise, et déjà
maintenant regardait cette poitrine si douce et pleine, en faisant
les petites comparaisons que lui permettait son experience déjà longue."
Henri Michaux, Selected Writings, New Directions Pubishing, New York, 1968, page 72.
Étant celle qui me fit, moi, j'en suis venu à penser que ma mère était indirectement à l'origine de ma production. En tant qu'artiste allégorique derrière l'artiste que je suis, mon 忖vre est en conséquence la sienne. La première photographie donc, fut prise dans son salon. Architecte de profession, ma mère à dessiné et construite cette maison pour sa famille; je vins donc y inscrire mon propre ouvrage, et étant moi-même son 忖vre, la faire entrer dans le mien.
Je renvois ici mon lecteur au Manifeste De La Poésie Vécue (Éd. L棚nfini / Gallimard, 1994) d'Alain Jouffroy. Michel Leiris parlera quand à lui de poésie véridique en des termes similaires dans un texte sur l'忖vre de Paul Eluard. (Michel Leiris, Brisées, Folio essais, Éd. Gallimard, 1992, page 197. Publication originale en 1966)
"Origin here means that from and by which something is what it is and as it is. What something is, as it is,
we call its essence or nature. The origin of something is the source of its nature. The question concerning the
origin of the work of art asks about the source of its nature. On the usual view, the work arises out of and by
means of the activity of the artist. But by what and whence is the artist what he is? By the work; for to say that
the work does credit to the master means that it is the work that first lets the artist emerge as a master of his art.
The artist is the origin of the work. The work is the origin of the artist. Neither is without the other. Nevertheless,
neither is the sole support of the other. In themselves and in their interrelations artist and work are each of them
by virtue of a third thing which is prior to both, namely that which also gives artist and work of art their names -- art."
Martin Heidegger, The Origin of the Work of Art, in Basic Writings, Harper, San Francisco, 1977, page 149.
Cinq années après que cette première images fut prise, je revins. Le terme vanitas, ou vanité, renvoi à la fuite du temps et à la mort. Il s誕git d置ne catégorie particulière de nature morte à haute valeur symbolique réalisées habituellement par les peintres d'Europe du nord en Flandre et aux Pays-Bas au seizième et dix-septième siècle. Le mot est Latin, signifiant ォ�vide�サ et peut une fois traduit correspondre à l誕bsence de sens qui caractérise la vie terrestre et la nature fugace de la vanité.
Je me souviens avoir lu quelque part que le Vanitas vanitatum (vanité des vanités) de Schumann est adjointe de l'annotation suivante: Mit Humor.
Intervention photo-calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Métragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Métragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Métragrammes, visitez ce lien.
- Arrangements after Whistler - Cypress gallery, Leuven, Belgique :
- Métragramme sur une femme Yéménite, Beet Ma'yad, Sana'a, Yemen :
"To represent someone or even something has now become an endeavour as
complex and as problematic as an asymptote, with consequences for certainty and
decidability as fraught with difficulties as can be imagined".
Edward Said, Representing the colonised: Anthropology's Interlocutors', Critical Inquiry, Winter 1989, v.15, no. 2, page 206.
Elle à désiré restée anonyme, pour des raisons évidentes, mais était à la fois intriguée et amusée par l'idée de contribuer à cette série photographique.
Sa mère était resté dans la chambre d'à coté, anxieuse à l'idée de laisser sa fille avec un étranger dans une autre pièce, mais un ami de la famille nous avait introduit et elle avait accepté de nous laisser faire. Son principal soucis était de s'assurer que l'appareil photo que j'utilisais ne me permettait pas de prendre des photos au rayon X qui m'aurait permit de voir sous les vêtements de sa fille. En effet, pour elle ça aurait été en substance la seule raison plausible qui puisse m'amener à demander une chose aussi absurde. Mais sa fille était en désaccord avec cette façon de voir, et était intriguée par cette forme d'incongru dont elle se voyait offrir une part de jeu, et contente en fait de pouvoir échanger avec un étranger, aussi curieuse que fut mon approche.
Intervention photo-calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Métragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Métragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Métragrammes, visitez ce lien.
- Artist talk - Faculté des arts, Visva Bharati University, Shantiniketan, Ouest Bengale, Inde :
Ce talk est d'avantage à considéré comme une sorte d'"objet conteur" que comme une lecture. Il utilise un certain nombre de travaux et d'interventions antécédents -certains non fini ou encore jamais montrés- comme base pour témoigner d'une suite d'idées et de concepts supposés être mieux rendus par ces histoires. Peut-être ici l'artiste contemporain voyageant est en quelque sorte similaire au Kamishibai Japonais qui, entre les deux guerres, voyageait en contant différentes histoires depuis son vélo sur base d'une série de cartes imagées. Il pourrait aussi évoquer le Bakhshi ou l'Ashug d'Asie Centrale, voire les conteurs itinérants d'Afrique (Mikilist du Congo, Griots du Mali, bards, Ashiks, Jyrau,...) qui vont d'un village à l'autre, en dépliant une histoire toujours renouvellée, mais toujours équivalante.
Introduction de divers travaux récents (i.e. "Abréaction" / Shanghai-2004, "A nos morts" / Sénégal-2005, "Off the record" / Tokyo-2006, ...) en vue de vanter l'utilisation de l'espace public "de l'Autre" pour des interventions plastiques engagées, tournant autour de l'apatridité et du diasporisme.
Invité par Inder Salim.
- Métragramme sur une femme Bangalorienne, serre abandonee de Rabindranath Tagore, Shantiniketan, Ouest Bengale, Inde :
"About this room, which was plunged in utter darkness,
I knew everything, I had entered into it, I bore it within me,
I made it live, with a life that is not life, but which is
stronger than life, and which no force in the world vanquish".
Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, Gallimard, Coll. L'Imaginaire, 1948, page 124.
A l'entrée de l'ashram de la famille Tagore, sur le campus de Visva Bharati à Santiniketan, en face du Brahma Mandir (salle de prière) construit par Rabindranath Tagore en 1891 (et aussi connu sous le nom d'Upasana Griha), se trouve une serre de dimension semblable. Étrangement, elle est à l'abandon, alors qu'il semble évident que ces deux structures se ressemblent et furent construite dans un soucis de dialogue : la salle de prière est un pavillon rectangulaire en verre colorés tandis que l'autre est une serre rectangulaire de mêmes proportions recouverte de plantes et de lianes, ses fenêtres apparaissant comme composées de vitraux végétal.
Travail photo-calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Métragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Métragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Métragrammes, visitez ce lien.
- Métragramme sur une femme Dravidienne, Ashram de Kankalitala, Bolpur, Birbhum-Murshidabad, Ouest Bengale, Inde :
L'ashram de Kankalitala est l'un des 51 Shakti Peethas.
Les Shakti Peethas (lieux sacrés de puissance cosmique) sont des endroits de pèlerinage consacrés à la déesse Sati (ou Dakshayani, ou Druga, ou Parvati en fonction de la forme sous laquelle elle est), le principe féminin de l'hindouisme et la principale déité de la secte Shakta, ou Shaktism.
Un aspect de Devi, Dākshāyani est la concubine de Shiva, après quoi vient Parvati, sa réincarnation. Dans la mythologie indienne, Sati joue le rôle de la tentation faisant sortir Shiva de son isolement ascétique et l'amenant à une participation créative dans le monde.
L'histoire raconte que Sati était la fille du roi Daksha, fils du dieu Brahma. Elle était amoureuse de Shiva, dieu de la destruction, mais son père s'opposait à cette union, et son objection finira par résulter par la mort de sa fille. Pour trouver un mari pour sa fille, Daksha rassembla les dieux en évitant d'inviter Shiva et demanda à sa fille de choisir son futur mari parmi eux. Mais elle avait prévenu son amant et le choisi quand ce dernier apparut. Enragé, Daksha du tenir sa parole et accepter leur union. Après le mariage, Daksha organisa un Yagna (une fête spirituelle en l'honneur de Agni Dev, dieu du feu), sans inviter sa fille et son nouveau mari. Apprenant cette nouvelle, Sati s'immola en se jetant dans le feu. Shiva, rongé par le chagrin, prit le corps sans vie de Sati et se mit à danser. Ici, le mythe connait deux déroulements distincts: soit il est dit que shiva entama la danse effrayante dites de Tāndava avec le corps de la défunte Sati sur ses épaules. Durant cette danse, le corps se rompt en différents morceaux qui tombent à différents endroit sur la terre. Dans une autre version du mythe, Shiva place le corps sans vie de Sati sur ses épaules et court autour du monde rendu fou par le chagrin. Les dieux appellent alors Vishnu afin qu'il aide Shiva à reprendre ses esprits. Vishnu use alors son Sudarshana Chakram pour démember le corps de Sati, permettant à Shiva de retrouver sa sérénité. Les deux versions du mythe s'accordent à dire que le corps de Sati fut divisé en 51 morceaux qui tombèrent sur terre à différents endroits.
Kankalitala est le dernier des cinquante et un Shakti Peethas répartit à travers tout le sub-continent Indien sur les rives de la rivière Kopai, et supposé être la dernière étape du pèlerinage, où la hanche (ou kankal en Bengali) de Sati (ou Parvati, sa réincarnation) tomba.
Apparait dans cette photo Mukul Ghatterjaa, un Sâdhu (ascète errant) qui passait par cet ashram ce jour-là. Tandis que nous parlions des métragrammes, il me dit: “Shiva n'a pas créé l'homme, l'homme a créé Shiva”.
Travail photo-calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Métragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Métragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Métragrammes, visitez ce lien.
- Métragramme sur une femme étrangère, collège des Arts et Métiers, Patna, province de Bihar, Inde :
(...) "I shall go to where your boat is moored,
Death, Death, to the sea where the wind rolls
Darkness towards me from infinity.
I may see black clouds massing in the far
North-east corner of the sky; fiery snakes
Of lightning may rear up with their hoods raised,
But I shall not flinch in unfounded fear -
I shall pass silently, unswervingly
Across that red storm-sea, Death, Death.".
Rabindranath Tagore, Maran-milan (Death-wedding - 1902), Penguin Books India, 1995, page 69. (traduction anglaise de William Radice)
Travail photo-calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Métragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Métragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Métragrammes, visitez ce lien.
- Mi‘rajiyya, le Voyage Nocturne - الإسراء والمعراج - Sharjah Calligraphy Museum, Sharjah, Émirats arabes unis :
 Mi‘rajiyya, le Voyage Nocturne - الإسراء والمعراج - installation murale à la craie bleue (8 m x 4 m), 2010
« Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur Mahomet, de la mosquée al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant ».
Le Coran, verset 1 de la sourate XVII : Le voyage nocturne (Al-Isra), traduction de Muhammad Hamidullah, texte intégral sur Wikisource
Dans la tradition Islamique, le Voyage Nocturne (Isra et Mi'rāj) raconte le périple que Mahomet parcouru en une nuit autour de l'an 621, et qui l'amena de La Mecque à Jérusalem, puis au paradis et aux enfers. Il célèbre l'ascension de Mahomet aux cieux, sur le dos d'un Bouraq, une bête céleste dont la vitesse dépends de sa vue: il fait son prochain pas aussi loin que son regard peut porter. Le récit rappelle inévitablement la Divine Comédie de Dante à plusieurs égards.
Mi'rajiyya (ou Le Traité de l'Ascension) renvoie à une forme de poésie religieuse Islamique adressant Mi'rāj. Le travail présente ici est une interprétation calligraphique contemporaine rendue à la craie bleue et évoque le passage par l'Esplanade des mosquées « la plus lointaine [mosquée] » dont il est souvent question dans les médias ces jours-ci (Mont du Temple, Jérusalem). Cette fresque temporaire fut influencée par la lecture du Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, et reflète les pensées existentialistes qui hantent le voyageur.
- Exonymie - Institut Supérieur du Language Plastique / program off Brussels Art Fair, Bruxelles, Belgique :
 Exonymie - 2000 livres empruntés et re-classés (9 m x 1,9 m x 40 cm), 2010
L'une des premières universités munie d'une faculté des arts en Europe de l'ouest, l'Université de Louvain, fut fondée en 1425 grâce à l'édit d'un pape issu du grand Grand Schisme d'Occident, Martin V. Jusqu'à l'indépendance de la Belgique en 1831, cette ancienne Université donnait son enseignement en latin. En 1971, sur bases d'oppositions linguistiques grandissantes entre francophones et néerlandophones, l'Université de Louvain se verra scindée en deux universités autonomes, la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) et l'Université catholique de Louvain (UCL). En 1972, à la suite de cette séparation, le Parti social-chrétien unitaire sera finalement scindé en Parti social chrétien et en Christelijke Volkspartij. Conséquence de la scission de l'université et de la bipartition sociale qui s'accentue, la répartition absurde et borgesienne d'un million de livres de la bibliothèque centrale de l'Universiteit van het hertogdom Brabant, l'Université de Louvain, fut opérée: les livres furent séparés « par équité » entre numéros pairs (pour l'UCL - FR) et numéros impairs (pour la KUL - NL).
La pièce proposée, intitulée Exonymie, consista en la recomposition d'un rayonnage de la bibliothèque originale de l'avant splitsing, composée de 1000 livres de « cotes » (étiquettes) pairs venant de la bibliothèque de l'UCL à Louvain-la-Neuve et de 1000 livres de « cotes » impairs provenant de la bibliothèque de la KUL, place Ladeuze à Leuven. Ces 2000 ouvrages furent enchâssés alternativement, réunissant par là-même la trame de l'histoire à l'endroit de l'accroc: des livres qui ne se sont plus côtoyés depuis plus de 40 ans se touchèrent à nouveau. Les « cotes » n'ayant pas été changées depuis la division, sont en grande majorité d'époque.
L'exposition inclut un workshop publique réalisé en collaboration avec l'artiste Palestinien Nida Sinnokrot sur la question communautaire Belge et la frontière en relation avec des problématiques similaires à l'étranger. Voici une liste des participants: Véronique Caye, Jean-Christophe Lanquetin, Jérémy Tomczak, Nina Støttrup Larsen, Emmanuel Lambion, Pathy Tshindele.
L'exposition fut incluse dans la programmation off de la foire d'art de Bruxelles tandis que le gouvernement Belge fut dissout pour la deuxième fois durant la semaine où prenait place le workshop, du fait de volontés séparatistes issues du problème communautaires, lui-même lié au linguistique.
- CANVAS - Canvascollectie - exposition collective, musée Bozar, Bruxelles, Belgique :
- Story-telling object - galerija miroslav kraljevic, Zagreb, Croatie :
Ce talk est d'avantage à considéré comme une sorte d'"objet conteur" que comme une lecture. Il utilise un certain nombre de travaux et d'interventions antécédents -certains non fini ou encore jamais montrés- comme base pour témoigner d'une suite d'idées et de concepts supposés être mieux rendus par ces histoires. Peut-être ici l'artiste contemporain voyageant est en quelque sorte similaire au Kamishibai Japonais qui, entre les deux guerres, voyageait en contant différentes histoires depuis son vélo sur base d'une série de cartes imagées. Il pourrait aussi évoquer le Bakhshi ou l'Ashug d'Asie Centrale, voire les conteurs itinérants d'Afrique (Mikilist du Congo, Griots du Mali, bards, Ashiks, Jyrau,...) qui vont d'un village à l'autre, en dépliant une histoire toujours renouvellée, mais toujours équivalante.
Introduction de divers travaux récents (i.e. "Abréaction" / Shanghai-2004, "A nos morts" / Sénégal-2005, "Off the record" / Tokyo-2006, ...) en vue de vanter l'utilisation de l'espace public "de l'Autre" pour des interventions plastiques engagées, tournant autour de l'apatridité et du diasporisme.
Invité par Antonia Macaja pour galerija miroslav kraljevic (www.g-mk.hr).
- Neither From, Nor Towards... - exposition collective au Art Pavillion, Zagreb, Croatie :
 The Madagascar Plan - un monument oral, 2007 - http://www.transcri.be/2007FR.html#110
Artistes: Vahram Aghasyan, Ben Cain, Alex Cecchetti, Haris Epaminonda, Zachary Formwalt, Tina Gverovic, Eric Van Hove, Gregor Neuerer, Lisl Ponger, Olivia Plender, Marinella Senatore, Guido van der Werve
Curated by Antonia Majaca & Ivana Bago (Institute for Duration, Location and Variables - DeLVe)
Description en anglais: The exhibition Neither From, Nor Towards (its title taken from Four Quartets by T.S. Eliot) takes place in the Zagreb Art Pavillion, built a result of negotiations with Croatian cultural actors to participate at the 1898 Budapest Millenium Exhibition, celebrating the thousandth 'anniversary' of the Hungarian nation in the historical context of the Austro-Hungarian Monarchy. The Budapest Millenium Exhibition, similarly to the 1924 Great Empire Exhibition in London, was conceived following the model of the then popular World Fairs, events that only seemingly included a more 'horizontal' and democratic constellation - not showcasing the geographies of empires with their colonies and dominions but, instead, the 'world as a whole'.
Plus d'informations sur e-flux: http://e-flux.com/shows/view/8263
- Métragramme sur une femme Musulmane Sunnite Franco-Marocaine, Nideranven, Grand-duché de Luxembourg :
"To represent someone or even something has now become an endeavour as
complex and as problematic as an asymptote, with consequences for certainty and
decidability as fraught with difficulties as can be imagined".
Edward Said, Representing the colonised: Anthropology's Interlocutors', Critical Inquiry, Winter 1989, v.15, no. 2, page 206.
Intervention photo-calligraphique liée aux Anthropométries d'Yves Klein, aux Logogrammes de Christian Dotremont ou aux Dactylogrammes de Piero Manzoni, ce que j'intitule un Métragramme consiste à maculer l'hypogastre d'une femme d'un aplat d'encre noire --tabula rasa, pinakis agraphos-- ancrer une forme de refus si je puis dire. Allégorie, un Métragramme consiste en l'encrement symbolique de l'origine de ce monde.
Pour une exploration d'autres travaux faisant partie de la série des Métragrammes, visitez ce lien.
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